Projet Gestion Circulaire Bécancour (GCB)

C’est quoi?

Le projet Gestion Circulaire Bécancour (GCB) est un projet d’économie circulaire dédié à la gestion et à la valorisation des matières résiduelles non dangereuses de la filière batterie. Il assure un stockage contrôlé et réduit les impacts environnementaux tout en respectant les principes du développement durable.

Comment ça fonctionne?

Les étapes clés :

  • Réception et pesage des camions : chaque camion est enregistré pour assurer un suivi rigoureux.
  • Conditionnement : les matières sont entreposées en big bags ou en silos fermés.
  • Stockage et traçabilité : un système de suivi permet de contrôler et de suivre les matières reçues.
  • Gestion environnementale : surveillance continue des sols, de l’air et de l’eau pour limiter les impacts.

Matières acceptées

  • Poussière minérale
  • Boue industrielle
  • Sel soluble dans l’eau

Pourquoi ce projet?

✅ Une solution durable pour l’industrie croissante de la filière batterie.

✅ Un impact environnemental réduit grâce à une gestion contrôlée des matières résiduelles.

✅ Un soutien aux industries de la filière batterie dans leur gestion des matières résiduelles non dangereuses.

NOTRE PROJET dans les médias

Foire aux questions – FAQ

Présentation du projet

 

  1. Pouvez-vous m’expliquer en quoi consiste le projet ?

Le projet consiste à mettre en place un site sécurisé pour la gestion et l’entreposage des matières résiduelles générées par l’industrie de la filière batterie. Ce site permettra un stockage organisé et contrôlé de ces matières, dans les limites de la Société du parc industriel et portuaire de Bécancour (SPIPB), avec une gestion rigoureuse pour éviter toute contamination et garantir une valorisation future des matières.

 

  1. Quel est le coût de réalisation du projet ?

Ce projet est évalué à 30 M $.

 

  1. Quand sera-t-il prêt ?

Le projet suivra un échéancier assez serré pour une mise en service des opérations à compter de juin 2026.

 

Problématique et solutions apportées

 

  1. On parle que c’est une solution à un problème de la filière batterie. En quoi c’est une solution ?

L’industrie de la batterie génèrera une grande quantité de matières résiduelles qui n’ont pas encore toutes des filières de valorisation adéquates. Ce projet offre une solution en proposant un espace dédié au stockage sécurisé de ces matières résiduelles, permettant leur récupération ultérieure pour une réutilisation dans la fabrication de nouvelles batteries ou dans d’autres secteurs industriels. Cela répond ainsi aux besoins de l’industrie pour une gestion durable des déchets.

 

  1. Qu’est-ce que vous allez faire avec l’entreposage des matières ?

Les matières résiduelles seront stockées de manière à être réutilisées ultérieurement. Elles pourront être revalorisées dans le cadre du recyclage dans d’autres applications industrielles. Des clients potentiels pour ces matières incluent des entreprises et plusieurs secteurs d’activités.

 

  1. Qui seront les clients de cette nouvelle technologie ?

Les clients potentiels sont principalement des fabricants de ciment et béton. Ces matières leur permettent de baisser leur impact GES. Le milieu agricole, des entreprises spécialisées dans le recyclage, et d’autres acteurs industriels ont besoin de gérer et revaloriser des matières résiduelles.

 

Les matières résiduelles

 

  1. Quels sont les produits qui seront entreposés ?

Les matières résiduelles issues de la filière batterie, telles que les matériaux granulés, farineux ou boueux, seront entreposées sur le site. Chaque type de matière sera entreposé de manière séparée, organisée et sécurisée, permettant une gestion efficace et une valorisation future.

 

Aluminosilicates – apparence : farine ou fécule de maïs

Sulfates de sodium – apparence : sel

Gypse – apparence : boues

 

  1. Qu’est-ce qu’on sait sur ces matières ?

Les matières résiduelles de la filière batterie sont principalement constituées de matières minérales contenant très peu de métaux qui peuvent avoir une seconde vie. Ces matières nécessitent un stockage spécialisé pour éviter toute contamination et garantir leur récupération ou valorisation future.

 

  1. Allez-vous entreposer des batteries sur ce site ?

Non, aucune batterie ne sera entreposée sur ce site. Seules des matières résiduelles non dangereuses issues de la filière batterie seront stockées. Ces matières comprennent trois types spécifiques :

 

  • Matières granulées
  • Matières farineuses
  • Matières boueuses

 

Ces matières seront entreposées de manière sécurisée en vue de leur valorisation future, conformément aux normes environnementales en vigueur.

 

Sécurité et impacts environnementaux

 

  1. Est-ce que le stockage est sécuritaire ?

Oui, le stockage des matières résiduelles est conçu pour être totalement sécurisé. Le site sera aménagé de manière à éviter toute contamination de l’air, de l’eau ou des sols, grâce à des normes extrêmement strictes de sécurité et un environnement contrôlé.

 

  1. Est-ce que c’est dangereux pour l’environnement ?

Des mesures ont été mises en place et des procédures feront en sorte que l’environnement ne soit pas affecté. Au contraire, une partie du site ferait l’objet d’un réaménagement écologique, visant à renforcer la biodiversité locale et à renaturaliser certains espaces.

 

 

  1. Y’a-t-il des risques pour la santé ?

Les risques pour la santé sont quasi inexistants puisque jamais la matière ne sera en contact avec les employés grâce à l’encapsulation et la gestion contrôlée du site. Toutes les matières résiduelles seront entreposées de manière à éviter toute exposition. Le site sera soumis à des vérifications régulières pour garantir la sécurité.

 

Superficie et aménagement du site

 

  1. Quel est la superficie de l’entreposage des matières ?

La superficie du terrain est de 38,68 hectares et un maximum de 26 ha (équivalent à 48 terrains de football) sera utilisé pour le projet. La capacité totale de stockage du site sera de 1 450 000 m³.

 

  1. On parle de renaturaliser un site abandonné par un industriel. En quoi consiste ce projet ?

Le projet inclut une partie de renaturalisation du site abandonné par un industriel. Cela consiste à réaménager certains espaces et réhabiliter un cours d’eau pour favoriser la biodiversité locale et restaurer des habitats naturels, en intégrant des pratiques écologiques tout au long du projet. On parle d’une superficie de 7 hectares, soit environ 13 terrains de football.

Pour information sur le projet :

info@gestion3lb.com